
POLITIQUE - L’usage qui vaut pour les élections législatives fonctionne aussi pour les sénatoriales. Secrétaire d’État à la Citoyenneté, Sonia Backès a démissionné ce mercredi 27 septembre après sa défaite aux élections sénatoriales, selon les informations du Figaro, confirmées dans la foulée par l’AFP.
La ministre s’était présentée en Nouvelle-Calédonie, mais elle a échoué au second tour face à l’indépendantiste Robert Xowie, en dépit d’une alliance avec le candidat LR sur place. Un revers douloureux pour l’exécutif, puisque Sonia Backès était la seule représentante du gouvernement à candidater lors de ce scrutin.

Le passage de Sonia Backès au gouvernement aura donc duré un peu plus d’un an. Peu après sa nomination en juillet 2022, la ministre avait provoqué une polémique en nommant Brieuc Frogier en qualité de conseiller spécial, malgré son engagement pour Éric Zemmour durant l’élection présidentielle.
Chargée notamment des sujets tels que la lutte contre les dérives sectaires sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, Sonia Backès avait raconté comment sa mère avait été embrigadée par l’Église de Scientologie. « Il y a un point commun à toutes les dérives sectaires : c’est de jouer sur la vulnérabilité », alertait-elle. L’intéressée devrait, selon toute logique, retourner en Nouvelle-Calédonie, où elle est toujours présidente de l’assemblée de la Province Sud de l’archipel.
« Ce n’est qu’un au revoir »
Peu après l’annonce de sa démission, son ministre de tutelle, Gérald Darmanin, a publié un message sur X (ex-Twitter) pour saluer son action. « Je veux remercier très sincèrement mon amie Sonia Backès pour son travail, son courage et son implication au ministère de l’Intérieur auprès de moi », a tweeté le ministre de l’Intérieur. Une ministre qui « a fait honneur à sa fonction, luttant particulièrement contre les dérives sectaires et aidant ainsi de nombreux Français ».

Et Gérald Darmanin de donner rendez-vous à l’intéressée : « Ce n’est qu’un au revoir, j’en suis sûr ».
Dans la soirée, l’Élysée est venu confirmer dans un communiqué que la démission de Sonia Backès avait été acceptée « conformément à la règle républicaine ». Emmanuel Macron « l’a remerciée pour la qualité de son action au sein du gouvernement, contre les séparatismes, contre les dérives sectaires et pour l’amélioration de l’intégration des étrangers », a également indiqué la présidence.
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